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JIM HARTNELL: "C’était en 1963, ma blonde Jocelyne (ma tendre épouse depuis) a une amie de travail qui fréquente un certain Jacques Tremblay qui pratique le karaté avec un dénommé Aimé Favre. Il faut se rappeler qu’au début des années soixante, les arts martiaux sont très peu connus au Québec, il n’y a pas encore de film sur le sujet pour épater la galerie, c’est donc un concept mystérieux, un peu mystique même. En fait, il n’y a que quelques centaines d’adeptes de karaté au Québec, ils se connaissent tous et évoluent au sein d’une confrérie qui se partage un Art qui n’a pas encore été trop teinté par les influences occidentales. C’était presque magique."
"Je contacte donc Jacques Tremblay et me rends ensuite au centre Marquette à Montréal pour m’enrôler à l’école de Maître favre. Dès le début, j’ai la piqûre et à mon grand plaisir, cette belle discipline que j’aime tant dans le karaté ne me quittera plus jamais. Maître Favre enseigne alors à plusieurs endroits, notamment, à l'École canadienne de Judo et de Karaté. D’ailleurs, il ouvre un nouveau dojo à Laval en 1967 et c’est là que je poursuis mon entraînement jusqu’à son départ pour l’Espagne en 1973."
"Juste avant son départ, Maître Favre me recommande pour diriger le nouveau dojo qui s’ouvre dans l’édifice de Radio Canada. Je deviens alors instructeur en chef du dojo principal de l’Association Yoseikan-Ryu jusqu’à sa fermeture en 1988. Durant ces années, je participe à plusieurs cours spéciaux et démonstrations, dont au moins un a été télévisé et quelques uns filmés pour la prospérité."
"Par la suite, je continue à enseigner le karaté, près de chez nous, au dojo de Longueuil ouvert depuis 1983. En 1997, je succède à Maître Favre à titre de Maître du style Yoseikan-Ryu. Mes fonctions sont de présider les examens de ceintures brune et noire et de conseiller le comité exécutif de l’Association."
"En 2001, exilé en province (Clarenceville), je cesse d’enseigner le karaté sous une forme régulière mais continue toujours d’exercer mes fonctions de Maître et de participer annuellement aux cliniques et cours spéciaux tenus par notre Association. Bien sûr, une opération à la hanche en 2002 ralenti mes activités mais sans toutefois nuire à mon entraînement personnel axé principalement sur des exercices d’assouplissement et de respiration profonde. Soyez certains que j’apprécie toujours de me retrouver parmi les karatékas qui m’entourent depuis tant d’années et de les aider à perpétuer l’Oeuvre de mon Maître Aimé Favre."
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André Bertrand assiste à son premier cours de karaté en septembre 1975 au dojo Yoseikan-Ryu de Radio-Canada (voir historique). Il cherchait alors une activité sportive exigeante permettant de se dépenser pleinement. On ne peut plus en douter, le karaté a comblé ses espérances.
En 1983, il ouvre son dojo au Collège Jean de la Mennais, à La Prairie, où il est enseignant de biologie. Les cours de karaté étaient alors offerts dans le cadre des activités parascolaires et uniquement aux élèves du Collège. C’est aussi en 1983 qu’il devient membre du comité exécutif de l’Association Yoseikan-Ryu.
En juin 1984, il obtient sa ceinture noire. Outre le karaté, il pratique aussi l’autodéfense qu’il introduit progressivement dans ses cours et par la suite au sein de l’Association.
En 1985, André organise un premier cours spécial pour ses élèves et y invite ceux des dojos de Radio-Canada et de Longueuil. Ce cours deviendra le précurseur du stage qui se tient annuellement le premier samedi de mai à Laprairie.
En 1986, il s’intéresse au kobudo et débute son apprentissage de façon autodidacte. En 1987, il organise le premier cours de kobudo pour les karatékas du dojo de Radio-Canada. Depuis, il pratique régulièrement le kobudo d’Okinawa et participe annuellement au stage de Maître Chinen, responsable de ce style de kobudo.
En 1990, il organise le premier séminaire d’arts martiaux (karaté, autodéfense et kobudo) pour les karatékas juniors du dojo de La Prairie. Par la suite, ce séminaire s’étend aux autres dojos et depuis est offert annuellement sous la forme d’une fin de semaine plein air vers la fin du mois d’août (voir les Actualités)
Voulant pousser encore plus loin sa quête dans la voie du budo (arts martiaux), il débute en 1992 la pratique du Iaïdo et encore une fois, de façon autodidacte. Cette même année, il s’inscrit à des cours de Iaïdo dans un dojo de Montréal, membre de la Fédération Canadienne de Kendo. Il y obtient ses premier et deuxième Dan. En 1996, il ouvre une école de iaïdo, toujours au Pavillon des Sports du Collège Jean de la Mennais. De plus, il se rend en France à chaque année afin de participer à des stages de Iaïdo. Il a depuis, quitté la Fédération Canadienne pour des raisons d’incompatibilité et est devenu membre de la Fédération Européenne de Kendo. Il a d’ailleurs sa licence française de Iaïdo. En 2001, il réussit l’examen du 3e Dan lors d’un stage/examen à Paris.
Le 13 juin 1996, André succède à Jim à titre de directeur technique de l’Association. Il joue alors pleinement son rôle en tant qu’instigateur du remaniement du programme technique. Depuis, il veille avec vigilance sur la conformité des techniques et des katas.
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C’est en juin 1974 que Michel Shaheen s’inscrit à son premier cours de karaté, à peine quelques jours avant de se marier. Deux événements empreints de persévérance qui, bonheur confondu, continuent à enrichir sa vie.
Cette première école de karaté était située dans le sous-sol d’une église à Longueuil et faisait partie du groupe Yoseikan-Do. Ce groupe, toujours actif aujourd’hui, possède la même origine que l’Association Yoseikan-Ryu mais est orienté vers le karaté de compétition. L’école du sous-sol de l’église ferme ses portes en juin 1976 et c’est à l’automne suivant que Michel se joint au dojo Yoseikan-Ryu situé dans l’édifice de Radio Canada.
Entre-temps, à l’automne 1975, Michel entreprend le troisième tournant majeur de sa vie d’adulte mais cette fois ci au niveau professionnel. Il quitte la pratique privée à titre de comptable professionnel pour se joindre à l’équipe d’enseignants des Techniques administratives du Collège de Rosemont. C’est d’ailleurs, l’un de ses étudiants du Collège qui lui recommande le dojo de Radio Canada. Michel enseignera au Collège jusqu’à sa retraite prévue pour juin 2008.
En juin 1979, juste après avoir obtenu sa ceinture bleue, il quitte temporairement le dojo de Radio Canada pour aller enseigner l’administration au Bénin en Afrique de l’ouest dans le cadre d’un projet de l’ACDI. Là-bas, il forme un groupe d’adeptes des arts martiaux au sein duquel il continuera à s’entraîner pendant les deux années de son séjour à l’étranger. Durant ce temps il garde contact avec le dojo principal où il reviendra à l’automne 1981. Il débute alors sa marche vers l’obtention de la ceinture noire qui se concrétisera en juin 1984 (décidemment juin est un mois d’action dans cette histoire).
C’est d’ailleurs à partir de juin 1983 qu’il devient secrétaire trésorier de l’Association et demeure depuis membre du comité exécutif qui dirige l’Association Yoseikan-Ryu. Les autres membres du comité exécutif sont Jim Hartnell, André Bertrand et Pierre Pichette. De plus, Michel organise annuellement les deux cliniques, la session d’été, le séminaire plein air avec Jean-Louis et aide André à planifier le stage annuel qui se déroule toujours à Laprairie. Voir le lien pour l’annonce de ces événements dans Actualités.
Michel fonde son dojo à Longueuil à l’automne 1983. D’ailleurs, Maître Jim y enseignera plusieurs années suite à la fermeture du dojo de Radio Canada en 1988.
Durant les années 1990, Michel apprend le maniement de certaines armes (le bo et le saï) grâce à l’initiative d’André Bertrand qui est l’instigateur de cette dimension des arts martiaux au sein de notre Association.
Enfin, après plus de trente ans de karaté, c’est facile d’en faire simplement pour le plaisir et de l’intégrer dans les gestes quotidiens (notamment la respiration profonde), bref, de le vivre.
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Nous sommes à l’automne 1984, dans une classe au Collège de Rosemont où se déroule un captivant cours de mathématiques financières, lorsque entre deux formules, le professeur demande "y-a-t-il des gens parmi vous qui sont intéressés à faire du karaté?".
Sans dire un mot, il y a un élève dans le fond de la classe qui n’en pense pas moins "voilà peut-être l’occasion de m’initier à cet art si mystérieux qui m’a toujours attiré". Après le cours, l’étudiant Pierre Pichette rencontre son professeur et lui fait part de son intérêt. Sur invitation, Pierre se présente donc le lundi soir suivant au dojo dirigé par Senseï Jim Hartnell situé dans l’édifice de Radio-Canada. Après avoir survécu à l’échauffement du Senseï, Pierre est cordialement invité par Senseï à suivre le cours des ceintures blanches. Même aujourd’hui, il a toujours un vif souvenir de ce premier cours.
Pierre débute à raison de deux fois par semaine à radio-Canada où il bénéficie des enseignements de Senseï Jim Hartnell, Jacques Marleau, Michel Shaheen et André Bertrand. Après avoir obtenu sa ceinture verte deux ans plus tard, il est invité par Michel Shaheen à l’assister comme instructeur au dojo de Longueuil. Passionné plus que jamais, il s’inscrit aussi à un cours d’autodéfense, ce qui l’amène à plonger dans le monde des arts martiaux cinq fois par semaine. Le deux mars 1989, il réussit son examen de premier dan ceinture noire au dojo de Longueuil. Un autre cinq ans passe avant que Jim lui décerne un deuxième dan, soit le 7 mai 1994.
Six ans plus tard, père de trois fils, Pierre ouvre son dojo à l’école des ses enfants située dans l’est de Montréal et aussi dans une école adjacente où il offre un troisième jour de cours. Très rapidement, il y aura plus de cent-vingt-cinq élèves d’inscrits au dojo de Montréal. Malheureusement, en 2004, la mauvaise volonté des dirigeants des Loisirs de son quartier le force à déménager son école et ses meilleurs élèves vers Pointe-aux-Trembles (PAT) à l’école Daniel Johnson sous l’égide des Loisirs le Relais du bout. Vu que le dojo n’est ouvert que le mardi soir, il encourage ses élèves à s’inscrire une deuxième fois le samedi au dojo de Longueuil.
En 2001, Pierre accepte l’invitation de faire partie du comité exécutif de l’Association Yoseikan-Kyu malgré qu’il soit très occupé à titre de contrôleur financier d’une entreprise. Depuis, il a toujours exercé la même fonction et notamment depuis un an, en tant que copropriétaire de cinq magasins "Espace Bell".
Le premier mai 2004, pratiquement dix ans après son 2e dan, Jim lui décerne un 3e dan.
Un peu beaucoup à cause de ses fils, Pierre coach au soccer comme au hockey. Il trouve aussi un peu de temps l’été pour grimper sur son vélo de montagne. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Pierre et sport vont de pair.
D’ailleurs cette expérience comme instructeur dans plusieurs disciplines lui a permis d’apprécier au plus haut point le caractère distinctif de notre style de Karaté. D’un côté, la compétition, tant au hockey comme au soccer, apportant sont lot d’émotions dont les joies de la victoire mais aussi les frustrations rattachées aux défaites, aux décisions douteuses des arbitres et au manque de fairplay récurrent. D’autre part, la pratique des arts martiaux dans une ambiance qui favorise, entre autres, le respect de l’individu, le choix de son rythme personnel à l’entraînement et cela sans compromis dans l’intensité au combat et l’exactitude des katas.
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Nous sommes au tout début de l’année scolaire 1987, au Collège Jean de la Mennais à Laprairie. Jean-Louis écoute son «prof» de biologie, André Bertrand, qui invite les étudiants à pratiquer le karaté dans le cadre des activités parascolaires. Jean-Louis accepte l’invitation et, dès la première séance, il a la conviction qu’il se rendra à la ceinture noire. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est que les arts martiaux remodèleront à tout jamais sa façon de vivre.
En 1990, frais diplômé du Collège Jean de la Mennais, Jean-Louis doit s’exiler du dojo de Laprairie puisqu’à l’époque, seuls les étudiants du Collège peuvent s’y entraîner. C’est donc en tant que ceinture bleue qu’il arrive au dojo de Longueuil où, d’ailleurs, il enseigne encore sur une base régulière. Il obtient sa ceinture noire en juin 1993.
Durant les années 1990, Jean-Louis apprend le maniement du saï et du bo sous la direction d’André Bertrand. Durant l’année 1999, il décide d’élargir ses horizons et ira pratiquer le Kung Fu de style Hung Gar. Il en retiendra, notamment, l’expression de la souplesse dans les déplacements et l’intensité dans l’exécution des formes (katas). C’est aussi l’année où il entreprend des études universitaires qui devraient arriver à terme en 2007 (maîtrise en urbanisme). Depuis l’année 2000, Jean-Louis a aussi enseigné au dojo de Montréal et organise annuellement le séminaire plein air avec Michel Shaheen.
Outre les études et le karaté, Jean-Louis a entrepris une carrière et aussi, le plus important, il a fondé une petite famille qui n’aura, sans doute, comme prétention que de s’accroître. Pour composer avec cet horaire bien rempli, Jean-Louis puise sa persévérance et son énergie des bienfaits qu’apportent les arts martiaux. Comme il aime à dire : « Nous sommes des artistes martiaux en tous temps, non seulement lorsque nous sommes au dojo ».
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Enseignant au Collège Jean de la Mennais, Claude s’inscrit en 1992 à un cours de karaté offert par un de ses collègues : André Bertrand. À cette époque, les cours se donnent à la palestre du collège les mardis.
En juin 1998, Claude passe sa ceinture noire. Il enseigne pendant quelques temps aux dojos de Longueuil et de La Prairie. Il quitte ensuite pour pratiquer l’aïkido avec Claude Berthiaume pendant un an.
Suite à son expérience en aïkido, Claude reprend l’enseignement du karaté jusqu’en 2001 où la naissance de son premier enfant, en plus d’un poste de directeur d’école, le forcent à s’éloigner un peu de la pratique « formelle » du karaté. Même s’il n’est plus au dojo, le karaté l’habite encore.
En 2002, Claude recommence à pratiquer plus régulièrement, jusqu’à ce qu’il passe son deuxième dan en avril 2005. Aujourd’hui, il tente de jongler famille et carrières (le « s » n’est pas une erreur). Il se promet de revenir à temps plein quand les enfants seront plus grands. Si son employeur le permet, Claude aimerait remettre sur pied l’activité karaté organisée pendant plusieurs années par son sensei André Bertrand.
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